Victoire de l’ASPAS contre les mensonges du “Chasseur Français” !

En novembre 2023, la journaliste Isabelle Leca avait accusé notre association, entre autres insinuations gravissimes, de “laisser mourir des animaux dans des souffrances terribles” : le 9 avril 2025, la justice a condamné le site “lechasseurfrancais.com”, titre du groupe Reworld Media Magazines, à reverser 2000 euros de dommages et intérêts à l’ASPAS pour diffamation.   

Depuis que l’ASPAS a racheté, fin 2019, l’ancien enclos de chasse de Valfanjouse (26), avec l’objectif d’y sauver les animaux et de redonner cet espace, à terme, à une nature laissée en libre évolution, notre association est régulièrement confrontée à de violentes campagnes d’hostilité émanant du monde de la chasse. Le but de nos détracteurs est simple : décrédibiliser au maximum nos actions, quitte à mentir honteusement, dans l’espoir de voir échouer notre projet de réensauvagement. 

Après avoir d’abord accusé l’ASPAS de mal entretenir l’enclos (accusations démenties par un contrôle de la préfecture), de polluer l’ADN des cerfs élaphes du Vercors (accusations démenties par des tests génétiques), il leur fallait bien trouver un autre angle d’attaque pour tenter de nous nuire. Entre alors en jeu Isabelle Leca, journaliste pour Le Chasseur Français.  

Son article publié le 10 novembre 2023 sur le site lechasseurfrancais.com, intitulé “L’ASPAS dépose, et obtient, un agrément d’élevage de gibier” et illustré par la photo d’un cadavre de cerf ensanglanté récupéré sur une banque d’images sur Internet, promettait dès son chapô des “révélations fracassantes” sur notre association et notre gestion du Domaine de Valfanjouse.   

Victoire de l'ASPAS contre les mensonges du "Chasseur Français" !
Victoire de l'ASPAS contre les mensonges du "Chasseur Français" ! 2

L’ASPAS, association dont la mission est reconnue d’utilité publique et qui œuvre pour la protection de la nature depuis 45 ans, ne pouvait décemment pas laisser passer un tel tissu d’inepties.  Après avoir immédiatement exigé un droit de réponse au Chasseur Français, une action en justice a été intentée pour tenter d’obtenir la condamnation du média pour diffamation.  

A lire aussi :L’ASPAS attaque Le Chasseur Français pour diffamation(décembre 2023)

De fait, plus d’un an après les faits, la mauvaise foi et le caractère diffamatoire des écrits de la journaliste ont bien été reconnus par le tribunal. Dans sa décision prononcée le 9 avril 2025, le juge relève en particulier les nombreuses carences et négligences de la journaliste. Cette dernière, qui a été entendue comme simple témoin lors de l’audience (la responsabilité pénale revenant à son directeur de publication Gautier Normand), se targue d’avoir 35 ans d’expérience dans le domaine de la chasse et de la préservation de la nature. 35 ans d’expérience qui ne lui ont visiblement pas suffi pour mener à bien une enquête journalistique rigoureuse, avec des sources fiables et des faits vérifiés

Il s’avère également que celle qui a déjà publié toute une série d’articles hostiles à l’ASPAS dans ce même magazine, ne s’est jamais rendue à Valfanjouse, pas plus qu’elle n’a cherché à joindre l’ASPAS pour obtenir des informations de première main. 

L’ASPAS se satisfait de cette décision de justice et n’hésitera pas à engager de nouvelles procédures, à l’avenir, contre toute nouvelle tentative de dénigrement qui porterait atteinte, de près ou de loin, à notre honneur et à nos actions pour la protection de la nature.  

Cette nouvelle décision de justice intervient quelques mois après une autre condamnation en notre faveur : celle d’un agriculteur et chasseur voisin de Valfanjouse, pour pose de pièges illégaux sur terrain d’autrui, en l’occurrence celui de l’ASPAS où il avait installé un charnier régulièrement alimenté avec des déchets de chasse (sangliers, cerfs…) et des animaux domestiques (veaux et mouton).

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