Trafic d’animaux à Marseille : l’ONCFS fait une descente, l’ASPAS attaque

Trafic d'animaux à Marseille : l'ONCFS fait une descente, l'ASPAS attaqueUne opération de grande envergure dirigée par l’ONCFS a permis de mettre à jour un véritable trafic d’espèces protégées sur le marché de Marseille. L’ASPAS félicite l’efficacité des agents de l’ONCFS.

La pratique était connue et avait été signalée à l’ASPAS par ses adhérents marseillais. Chaque dimanche matin, au marché aux puces de Marseille, des dizaines de vendeurs proposent à la vente, plus ou moins ouvertement, chardonnerets, tortues terrestres et autres espèces protégées. Une telle pratique, sauf à disposer de nombreuses autorisations, est illégale et passible d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende.

Trafic d'animaux à Marseille : l'ONCFS fait une descente, l'ASPAS attaqueL’ONCFS (Office National de la chasse et de la Faune Sauvage) qui travaille activement sur ce dossier a été à l’initiative d’une vaste opération de contrôle visant à mettre fin à cette pratique.

Dimanche 16 février, ce sont donc 7 agents de la Police nationale, 7 agents des Douanes, 2 agents de la Direction Départementale de la Protection des Populations, 7 agents de l’ONCFS, appuyés par 30 CRS et sous la direction du vice-procureur au parquet de Marseille en charge du dossier assisté du vétérinaire spécialisé du TGI, qui ont débarqué sur la place du marché.

Selon un communiqué du Parquet de Marseille (voir ici), 116 animaux sauvages captifs ont été recensés et 102 ont été saisis pour une valeur marchande de plus de 15 000 €.

La saisie concerne 77 chardonnerets, 23 tortues grecques, une tortue d’Hermann, et un ara bleu ou ararauna.

24 délits ont été relevés par l’ONCFS (espèces protégées), 28 contraventions (animaleries) et 2 délits (mauvais traitements à animaux) ont été relevés par la DDPP, et une transaction douanière de 200 € a été convenue avec le détenteur de tortues.

Enfin, les boutiques concernées ont reçu une mise en demeure administrative de régulariser leur situation ou de cesser l’activité. Faute de régularisation, la préfecture ordonnera leur fermeture.

L’ASPAS félicite et remercie vivement l’ONCFS et les autres services de l’État impliqués dans cette opération et annonce qu’elle déposera plainte dans les prochains jours.
L’ASPAS remercie également ses nombreux adhérents qui veillent au respect des animaux et de la nature en général dans la France entière.

 

Contacts presse :
Me Benoit Candon – avocat de l’ASPAS : tél. 06 47 98 49 43
Marion Fargier – juriste de l’ASPAS : tél. 04 75 25 62 15

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