Dites NON à la chasse aux cerfs dès le 1er juin !

Le gouvernement projette d’avancer de trois mois l’ouverture de la chasse au cerf élaphe, soi-disant pour lutter contre les dégâts agricoles et forestiers croissants imputés à cette espèce… Devant cet énième cadeau injustifié attribué au monde cynégétique, l’ASPAS vous invite à vous opposer massivement à ce projet en participant à la consultation publique avant le 13 mars 2025 !

Ci-dessous, quelques arguments pour vous aider à formuler votre avis :

  1. La chasse dès le 1er juin est déjà possible pour le chevreuil, le sanglier*, le renard et le daim. Rajouter le cerf au tableau de chasse est une nouvelle atteinte inadmissible à la biodiversité en pleine saison des naissances, d’élevage des jeunes et de tranquillité de la faune sauvage dans son ensemble. Certains faons risquent également de se retrouver orphelins !
  2. L’Etat ne fait aucune mention quant au rôle de prédateur naturel des cerfs, à savoir le loup. Or, laisser les loups recoloniser durablement les territoires d’où ils ont été éradiqués permettrait de réguler et de disperser plus efficacement les cervidés, limitant ainsi les dégâts forestiers.
  3. Plutôt que d’écouter les scientifiques, l’Etat cède une nouvelle fois au lobby de la chasse : alors que les loups apportent une solution naturelle, gratuite, il préfère favoriser le loisir des chasseurs davantage motivés par la quête du trophée qu’une véritable régulation efficace de l’espèce.
  4. L’Etat ne fait part d’aucune recherche ou mise en place de solution alternative non-létale pour limiter les populations de cerfs, ou pour protéger les cultures et plantations forestières, préférant simplement donner du « temps de jeu » supplémentaire aux chasseurs, sans obligation de résultat. Quand on voit ce que donne la gestion des sangliers par les chasseurs, cela laisse songeur !
  5. Autoriser la chasse aux cerfs en juin risque d’augmenter l’attrait de la chasse d’été et donc le nombre de chasseurs armés de munitions dangereuses, à gros gibier, dans la nature. Cela accentuera ainsi le risque d’insécurité liée à la pratique de leur loisir, les règles de sécurité demeurant toujours aussi insuffisantes au niveau national.
  6. Alors que les accidents et incidents de chasse continuent, saison après saison, de défrayer la chronique, il est inadmissible que l’Etat veuille privilégier le loisir dangereux d’une minorité aux dépens d’une écrasante majorité de Français. Les citoyens doivent pouvoir se balader en toute sérénité dans la nature sans avoir peur de se faire tirer dessus (eux ou leurs animaux de compagnie), de surcroit au printemps et en été !

On compte sur vous pour diffuser ce nouveau scandale autour de vous afin qu’un maximum de personnes puissent déposer leur avis. Merci pour votre mobilisation !

* selon les départements, les sangliers sont aussi désormais inquiétés par la chasse 12 mois sur 12


A lire aussi : La chasse n’est-elle pas interdite en période de brame ? – ASPAS – Maître Renard

© Photo d’en-tête : Richard Holding

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