Encore une victime tuée par un chasseur : à quand une réforme ?

chasse-ASPASAprès la mort d’enfants de 17 et 13 ans en septembre au cours de parties de chasse, c’est dans son propre jardin samedi, qu’une femme a été abattue. L’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) entend stopper ces drames dus au laxisme de l’État ! Il y a 10 jours, l’ASPAS envoyait au Président de la République une demande de réforme efficace de la chasse, avec 22 mesures concrètes. Ce nouvel homicide va-t-il enfin faire réagir les pouvoirs publics ?  

Samedi 14 octobre, un chasseur aveyronnais a tiré au travers d’une haie épaisse, sans identifier sa cible… sur une femme de 69 ans qui se trouvait dans son jardin. L’auteur de ce tir mortel croyait viser un cerf ! Il a sans nul doute enfreint les règles de sécurité les plus élémentaires (tir à l’aveugle vers un jardin).

Ces règles de sécurité devraient être rappelées et imposées aux chasseurs au cours d’une mise à jour régulière et obligatoire des connaissances. Un examen des capacités psychologiques et physiques devrait également conditionner la validation annuelle du permis de chasser (aujourd’hui il est obtenu à vie).

Ce dramatique accident relève une autre de nos 22 propositions à Emmanuel Macron : éviter la chasse autour des habitations. Aujourd’hui, il n’existe pas de règle homogène sur l’ensemble du territoire. La puissance des armes à feu est telle, qu’interdire le tir en direction des habitations à moins de 150 mètres est insuffisant pour assurer la sécurité des personnes. Aussi pour éviter des drames, nous demandons l’interdiction formelle des tirs en direction des habitations/jardins/lieux publics etc. quelle que soit la distance, et l’instauration d’un périmètre de sécurité autour des habitations dans lequel aucun tir ne serait possible. Ce drame ne serait pas survenu si un tel périmètre avait existé. Il est inacceptable que des battues au grand gibier puissent être organisées au beau milieu de zones habitées.

Autre demande essentielle de l’ASPAS, souhaitée par 79 % des Français (Sondage IFOP de septembre 2016), que le dimanche devienne un jour de non-chasse.

Création d’une réglementation nationale sur la sécurité à la chasse ; mise en place d’une infraction « chasse sous l’empire d’un état alcoolique » ; reconnaissance du statut d’être sensible à l’animal sauvage, sont autant de mesures que nous avons également soumises au chef de l’État.

Combien de temps pourra-t-il rester sourd à nos demandes rejointes et soutenues par une immense majorité des citoyens ?

Télécharger la demande au Président de la République

Les pétitions de l’ASPAS :
Pour l’arrêt de la chasse le dimanche
Pour une REFORME majeure et en profondeur DE LA CHASSE

 

 

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