La nouvelle municipalité de Montpellier, conduite par Michaël Delafosse, a pris la décision en décembre 2020 de résilier les conventions de mise à disposition de terrains publics pour les associations de chasse.
A l’origine de l’initiative, l’élu Eddine Ariztegui, délégué au bien-être animal et membre du Parti animaliste, dont l’équipe a sollicité l’assistance du service juridique de l’ASPAS au cours des derniers mois.
Cette décision, une première pour une grande ville en France, a notamment été justifiée par le sentiment d’insécurité des habitants de Montpellier, mais aussi par le caractère inutile et cruel de la chasse, de surcroît en zone urbaine, sachant que de leur propre aveu les chasseurs nourrissent et abreuvent une partie du « gibier » qu’ils prennent ensuite plaisir à abattre (lapins, faisans, pigeons…).
Aussitôt la nouvelle annoncée sur les réseaux sociaux, des chasseurs mécontents ont proféré des insultes racistes et homophobes à l’encontre de M. Ariztegui. L’ASPAS apporte tout son soutien à l’élu, et condamne fermement cette violence verbale intolérable qui ne fait qu’entacher encore un peu plus l’image déjà très dégradée des chasseurs de France.
Maires de France, inspirez-vous de l’exemple de Montpellier !
En matière de chasse, les pouvoirs des maires sont assez limités en France, mais plusieurs actions restent malgré tout possibles pour limiter et encadrer cette pratique de moins en moins populaire, comme nous l’avions expliqué dans notre dossier publié à l’occasion des élections municipales de mars 2020.