L’ASPAS a déposé un recours devant le Tribunal Administratif de GRENOBLE pour obtenir la suspension en urgence de l’arrêté du préfet de la Drôme du 22 octobre 2010 autorisant le tir d’un loup sur les Communes de BOULC, GLANDAGE et LUS LA CROIX HAUTE.
Le préfet affirme aujourd’hui que les opérations de prélèvement (tir de loup) sont suspendues puisque les précipitations neigeuses ont conduit les éleveurs à rentrer leurs troupeaux en bergerie et qu’il n’y a donc plus de risque de prédation.
Dans ces conditions, l’ASPAS retire son recours fondé sur l’urgence.
Elle maintient toutefois sa demande d’annulation de cet arrêté qui apparaît illégal car les troupeaux ne semblent pas avoir fait l’objet de mesures de protection suffisantes et pourtant indispensables, avant que ne puisse être autorisée la destruction d’un loup.
Le loup reste une espèce protégée par la législation française. Les dérogations de destruction ne peuvent être autorisées, que si tous les moyens de protection ont été mis en œuvre (enclos nocturne, chiens de protection, berger…) et si malgré cela, il demeure des dégâts sur les troupeaux.
L’ASPAS est consciente des difficultés actuellement rencontrées par les bergers et la filière ovine. Ce n’est toutefois pas la destruction d’un loup qui réglera ces difficultés mais l’application complète et rigoureuse des mesures de protection des troupeaux.