Voilà 40 ans que l’ASPAS protège les ours !

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Voilà 40 ans que l’ASPAS protège les ours !

L’ASPAS est depuis toujours engagée dans la protection des ours, comme le sont d’autres associations avec qui nous faisons souvent front commun.

Légaliste, l’ASPAS entend défendre scrupuleusement les intérêts de l’ours brun, espèce protégée par la directive Habitats, qui ne peut être soumise à aucune forme de régulation, et dont la population estimée à 70 individus ne serait actuellement pas viable sans statut de protection stricte.

Sur le terrain, la délégation de l’ASPAS en Ariège mène un travail titanesque de rencontres et d’écoute auprès des éleveurs afin de conjuguer acceptation et protection. Un reportage récemment publié par le média Ouest France a relayé des propos maladroits, ce qui a pu semer le doute, mais nous tenons à réaffirmer ici notre opposition à la régulation de l’ours brun. Ça a toujours été notre positionnement et ça le restera.

  • L’ASPAS est contre la régulation des ours ! Si et seulement si la question de tirs de “destruction dérogatoire” arrive dans le débat public un jour, l’ASPAS montera au créneau pour ne pas laisser ce débat aux seuls anti-ours et s’opposera à tout tir létal.  En aucun cas le terme de régulation ne passera dans le vocabulaire aspassien.
  • L’ASPAS ne soutient pas les tirs d’effarouchement. Notons toutefois que certains spécialistes estiment que, malgré leur inutilité, ils ne portent pas atteinte à l’ours et à sa population et présentent l’avantage de ponctuellement calmer certains éleveurs. L’ASPAS s’oppose donc aux tirs d’effarouchement mais a fait le choix de ne pas les contester systématiquement devant les tribunaux locaux afin de ne pas anéantir toute possibilité de discussion avec les éleveurs et bergers. Toutefois, l’ASPAS continuera d’attaquer les arrêtés-cadre au niveau du ministère. L’expérience du loup est encore fraîche dans nos mémoires, et nous rappelle le risque que ces tirs d’effarouchement soient le 1er palier d’une politique nationale aboutissant à des tirs létaux. L’ASPAS le dénonçait lors des premières décisions prises à l’encontre de ce canidé protégé, elle reste évidemment vigilante à ce qui se passe au niveau du ministère en ce qui concerne l’ours, et attaque tout arrêté injustifié ou généralisant la pratique de l’effarouchement.   
  • L’ASPAS est pour le dialogue et la sensibilisation des habitants des zones à ours, car il nous apparaît incohérent de soutenir les réintroductions d’ours sans parallèlement œuvrer à ce que le terrain soit favorable à leur accueil. En effet, demander à ce qu’un animal sauvage soit extrait de son milieu pour subir un transport à des milliers de kilomètres engage fortement notre responsabilité. L’idée n’est pas d’attendre que les ours soient acceptés par tous pour effectuer ces réintroductions, mais l’absence d’un dialogue accru conduirait selon nous à les condamner avant même leur arrivée en France, ce que nous ne pouvons envisager.  Nous œuvrons, avec toutes les parties prenantes, pour favoriser une coexistence harmonieuse et parvenir à une nature équilibrée et épanouie. 

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