Enfin, l’utilité du renard commence à être admise par l’administration : faute de preuves de ses supposés dégâts, l’animal n’est plus classé « nuisible » en Savoie. Une belle avancée saluée par l’ASPAS, qui se bat depuis 30 ans pour faire admettre la réalité. Seule ombre au tableau : l’obstination des chasseurs… et des chasseuses.
C’était déjà le cas en Corse et à Paris, ça l’est maintenant en Savoie : le renard devrait être retiré de la liste des animaux dits « nuisibles ». Ce concept de « nuisibilité » n’a aucune base scientifique, c’est un statut juridique contestable attribué au renard pour prévenir les atteintes à l’un de ces intérêts :
– La flore et la faune : l’impact des prédateurs, renard en tête, est positif. Il régule les populations d’herbivores, donc protège la végétation et participe à l’équilibre naturel.