Pour protéger les espèces animales et végétales, il faut leur garantir des espaces préservés de toute exploitation et pollution. C’est ce qu’a entrepris l’ASPAS en achetant des terrains où elle laisse la vie sauvage s’exprimer en toute liberté. Et ça marche !
« Penser globalement, agir localement », c’est ce fait l’ASPAS face à l’inertie de l’État français. Grâce à l’aide de financements privés, cette association indépendante acquiert des espaces naturels qu’elle libère de la chasse, de la sylviculture et de toute exploitation, ce qui est devenu rarissime dans notre pays. En effet, les lois de protection de la nature se sont vidées de leur substance au cours des années sous le poids des lobbies agricoles ou cynégétiques. On peut chasser ou exploiter le bois dans la plupart des réserves naturelles de l’Etat, alors qu’elles ne représentent que 1% de notre territoire !
Dans les Réserves de Vie Sauvage® de l’ASPAS, des caméras-pièges dévoilent la beauté de la nature que nous avons préservée : aigles, chamois, cerfs, renards, genettes, loutres s’ébattent sous nos yeux, comme un remerciement. Ces espèces nous montrent que dès qu’un terrain est protégé, la vie renaît. Avec nos Réserves, nous protégeons la biodiversité et notre patrimoine naturel, mais au-delà nous maintenons un processus fondamental : celui de la vie en mouvement.
À l’heure où l’IPBES rend son rapport sur l’effondrement de la biodiversité, les associations citoyennes déplorent les décisions funestes de leur gouvernement. En ce moment même, l’exécutif continue son travail de sape en voulant réduire le Conseil national de protection de la nature (CNPN), une instance scientifique indépendante, la privant de sa mission de protection de la biodiversité. Il est affligeant de constater que les Français doivent agir non pas avec leurs élus, mais malgré eux.