Soutenez la campagne Stop au massacre des blaireaux

Chassé neuf mois et demi par an, déterré et extirpé de son terrier à l’aide de pinces après y avoir été acculé par des chiens, mordu, abattu à l’arme blanche ou jeté agonisant… autant d’horreurs vécues par le blaireau auxquels nous devons mettre fin.

Découvrez la campagne « Stop au massacre des blaireaux »

Madline Reynaud, Directrice de l’ASPAS, vous présente la campagne « Stop au massacre des blaireaux » qui débutera cet hiver.

SOUTENIR LA CAMPAGNE

Notre campagne Stop au massacre des blaireaux repose sur 3 piliers :

  1. Mettre en place un plaidoyer politique pour obtenir à terme la protection du blaireau, avec en 1er objectif la fin de la période complémentaire et l’interdiction du déterrage.
  2. Lancer une campagne d’information grand public & de mobilisation citoyenne, à travers des expositions, des évènements média, des vidéos…
  3. Porter le sujet en justice et saisir le Comité de Berne qui a classé le blaireau sur la liste des espèces de faunes protégées.

Le blaireau, animal discret et nocturne, joue un rôle essentiel dans les écosystèmes. Il participe à la régénération de la flore, par la dispersion des graines qu’il ingère, et accueille dans ses terriers des espèces protégées : chauves-souris, amphibiens, chat sauvage.

La France, en application de la Convention de Berne, doit surveiller les populations de blaireaux afin de leur assurer un état de conservation favorable, ce qu’elle ne fait pas. Pire, alors que le blaireau est protégé en Belgique, Irlande, Pays-Bas, Danemark, Portugal, Espagne, Italie, Grèce… car sa présence est le gage d’une nature préservée, il est classé comme gibier en France, et chassé sans répit neuf mois et demi par an. À partir de l’ouverture générale de la chasse en septembre, il est chassé par tir jusqu’à fin février, et déterré jusqu’à mi-janvier. Le déterrage (vénerie sous terre), peut être prolongé sur simple volonté du préfet et pratiqué dès le 15 mai, période où les blairelles s’occupent encore de leurs petits incapables de se nourrir seuls et extrêmement vulnérables. Un désastre pour cette espèce au faible taux de reproduction (seulement 2,7 blaireautins/an/femelle). De plus, le déterrage, qui consiste à lâcher des chiens pour acculer un blaireau dans son terrier, l’extirper et l’abattre, est une pratique cruelle incompatible avec la reconnaissance des animaux comme êtres sensibles.

Pour mener à bien cette campagne, votre soutien est très précieux !

Les dons serviront à financer un rapport d’expert, la réalisation et la diffusion des vidéos, la campagne de communication, ainsi que les frais d’avocat et de procédure.

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L’ASPAS est reconnue d’utilité publique depuis 2008. Sachez que 66 % de votre don à l’ASPAS est déductible de vos revenus imposables, dans la limite de 20 % de ceux-ci. Un don de 50 € vous revient à 17 € après déduction. Merci de votre soutien pour les blaireaux !

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