DOSSIER – Le chacal doré : un migrant venu de l’Est

DOSSIER – Le chacal doré : un migrant venu de l’Est

Signe de l’entrée dans une nouvelle ère, celle de la protection porteuse de diversité et d’abondance, la nature nous offre l’arrivée du chacal doré dans notre pays ! Quel accueil réserver à ce nouveau prédateur ? Une meilleure connaissance de l’espèce aidera à prendre les bonnes décisions. Ci-dessous, toute la lumière sur le « migrant des Balkans », par Béatrice Kremer-Cochet et Gilbert Cochet, naturalistes et administrateurs de l’ASPAS.

Pour le naturaliste des années 1970, les connaissances sur les mammifères sont rassemblées dans les deux tomes magnifiquement écrits par Robert Hainard : Mammifères sauvages d’Europe. Chaque chapitre décrit une espèce : dans l’édition de 1971, le loup bénéficie de 20 pages ; pour le chacal, tout est résumé dans une petite demi-page… C’est dire combien ce canidé est alors très peu connu. De plus, lorsque Hainard a voulu confirmer une possible observation au lac de Dojran, en Macédoine, aux confins de l’ex-Yougoslavie et de la Grèce, il est revenu bredouille d’une première tentative en 1961. Imaginer qu’un jour cette espèce insaisissable puisse se montrer en Europe occidentale est, à cette époque, tout bonnement impossible. Et pourtant… la persécution et la fragmentation des populations de loups en Europe du Sud-Est ont créé des possibilités d’expansion pour l’espèce.

 

Le chacal doré profiterait aussi des changements environnementaux (fragmentation du milieu forestier…) ainsi que de la fin des persécutions à grande échelle (notamment par empoisonnement) pour reconstituer ses effectifs. Les densités augmentent, des pionniers partent s’installer sur des territoires vides et accueillants.

 

Une progression rapide en Europe

Les populations européennes de chacals dorés sont principalement distribuées dans la péninsule des Balkans, zone d’Europe où la présence de l’espèce est la plus anciennement référencée. L’animal a occupé la Grèce et la Dalmatie, cette bande de terre côtière le long de l’Adriatique, depuis la fin de la dernière glaciation. En témoignent les fossiles découverts dans les grottes de Kitsos et Delphi, en Grèce, et celle de Markova, en Croatie. Des données historiques remontant au 15e siècle confirment cette répartition. Par étapes successives, le chacal doré s’installe ensuite sur la majeure partie de l’Europe. Dans les années 1960, il reste encore confiné dans la péninsule des Balkans, de la Grèce à la Croatie, avec toutefois des individus isolés en Bulgarie, Roumanie et Slovénie. Ces apparitions sporadiques marquent le début de la colonisation.

 

Ainsi, dans les années 1980, l’espèce est installée avec des populations reproductrices en Bulgarie, Roumanie et s’échappe des Balkans avec les premières reproductions en Italie. Dans les années 2000, des peuplements sont présents en Slovénie, en Hongrie, en Autriche et même au nord en Ukraine. L’espèce augmente son aire de distribution vers l’Europe de l’Ouest rapidement. Comme chez la plupart des mammifères, ce sont les mâles qui se dispersent le plus loin et que l’on trouve au front de la colonisation. Ils peuvent parcourir de longues distances en solitaire. Mais il ne faut pas confondre individu isolé et population installée : plusieurs décennies sont parfois nécessaires pour passer de l’un à l’autre.

 

Curieusement, ce mouvement de faune de l’est vers l’ouest n’est pas l’apanage du seul chacal doré. Ainsi, que ce soit pour des espèces forestières comme l’aigle pomarin, le pic à dos blanc et la cigogne noire, ou des espèces aquatiques, comme la grande aigrette et le cormoran pygmée, l’Europe de l’Est joue un rôle de réservoir biologique majeur. Mais, en ce qui concerne le chacal doré, une approche moléculaire a permis de mettre en évidence un deuxième couloir de colonisation du sud vers le nord. Son foyer se situe dans la région du Caucase.

 

Une cinquantaine d’années après la quête vaine de Robert Hainard, très précisément le 15 décembre 2017, le Dauphiné Libéré, un quotidien de la région Auvergne-RhôneAlpes, publie la première photo de chacal doré observé sur le territoire français. D’emblée, une espèce sous le feu des projecteurs ! Alors que les évènements touchant la biodiversité ne déclenchent habituellement pas de déferlement médiatique, à l’exception d’épisodes sanguinolents ou de manifestations musclées des commandos anti-nature, l’arrivée du chacal doré a fait le tour des médias ! La première observation est réalisée dans le Chablais grâce à un cliché noir et blanc pris par un piège photographique disposé par la Fédération des chasseurs de Haute-Savoie quelques semaines avant sa publication officielle. Cette découverte a été confirmée par d’autres images en couleurs effectuées peu après par Christophe Gilles, chargé de mission biodiversité pour la FRAPNA Haute-Savoie. S’agissait-il du même individu ? Bien que l’espèce ait été formellement identifiée par des spécialistes, nul n’a pu le confirmer.

 

D’autres observations sporadiques ont ensuite été faites dans d’autres régions, notamment dans les Bouches-du-Rhône, en décembre 2020, et très récemment au sud des Deux-Sèvres.

 

Comment reconnaître un chacal doré ?

Rêvons… Imaginons que lors d’une randonnée vous croisez la silhouette d’un canidé que vous pensez être ce nouvel arrivant. Quels critères vont vous permettre de le déterminer ? Morphologiquement, le chacal doré est souvent confondu avec un jeune loup gris ou un renard roux. De dimension intermédiaire entre les deux, c’est la taille et le port de la queue qui permettront de le distinguer le plus facilement du goupil : celle du renard fait environ la moitié de la longueur de son corps et est souvent droite, celle du chacal est proportionnellement beaucoup plus courte et tombante. Par ailleurs, outre la taille plus petite et une allure plus « haute sur patte », le museau plus pointu et, plus subtilement, la présence de deux bandes blanches sur le cou feront la différence avec le loup. Vous aurez plus de chance de le rencontrer à l’aube ou au crépuscule ; ces deux périodes correspondent au pic de son activité qui est principalement nocturne.

 

Une niche écologique qui commence à être mieux cernée

Depuis 2014, un projet collaboratif entre 10 pays mobilisant 29 chercheurs, dont Nathan Ranc (Expert France UICN, spécialiste du chacal doré), vise à modéliser la niche écologique du chacal doré en Europe. Très opportuniste, cet animal peut s’observer dans tous les milieux, notamment en phase de dispersion. Cependant, sur notre continent, il semble apprécier fortement les zones marécageuses et les bords de fleuves et de rivières où, sur ses hautes pattes, il peut se déplacer à la manière d’un grand échassier ! Les milieux agricoles qui miment les habitats ouverts font également partie de ses biotopes de prédilection.

 

Si la séparation géographique avec le loup n’est pas nette, elle reste observable. Ainsi, entre 1950 et 1970, alors que les loups occupent la chaîne des Carpates et les Alpes dinariques, la zone de présence du chacal est limitée au cours du Danube et de ses affluents, ainsi que sur une étroite bande côtière en Dalmatie. Actuellement, les loups s’installent progressivement dans les Alpes centrales et orientales, tandis que les chacals colonisent peu à peu les plaines du Pô et du Danube. Demain, le Rhône et le Rhin faciliteront peut-être la conquête de notre pays par ce migrant mordoré venu de l’Est.

 

Ensuite, de larges espaces de France (et de la péninsule Ibérique) correspondant, d’un point de vue écologique, à des zones aujourd’hui colonisées par l’espèce en Europe centrale s’ouvrent à lui.

 

Relations avec les autres espèces indigènes

On l’a vu, les habitats du loup et du chacal sont encore relativement séparés. Pour faire simple : le loup dans les montagnes boisées riches en ongulés sauvages ; le chacal dans les plaines alluviales de plus basse altitude. Il sera intéressant de suivre l’avenir de cette dualité si l’homme laisse la possibilité aux deux espèces d’étendre au maximum leur niche écologique. Mais c’est peut-être une autre histoire… En tous cas, les régimes alimentaires du loup et du chacal sont bien séparés.

 

 

Pour le loup chassant en meute organisée, les ongulés de toutes espèces forment l’essentiel du régime alimentaire. Le chacal, en ce qui concerne les grosses proies comme les ongulés, semble se nourrir quasi exclusivement des charognes. Les placettes d’équarrissage destinées aux vautours seront sans doute bien appréciées par notre nouveau canidé. Mais l’essentiel de son alimentation se base sur les micro-mammifères (mulots, campagnols).

 

De fait, plus de 70 % du régime alimentaire du chacal se recoupe avec les préférences du renard roux. Ainsi, si concurrence alimentaire il y a, c’est entre chacal et renard et pratiquement pas entre chacal et loup.

 

Une étude menée en Israël et des images de pièges vidéos obtenues en Italie révèlent d’ailleurs que le renard évite la proximité physique avec le chacal. Néanmoins, des études moléculaires sur ces trois groupes ont montré que les ancêtres communs au chacal doré et au renard roux sont beaucoup plus anciens que ceux qui relient le chacal au loup.

Freedman et ses collaborateurs estiment que les dernières reproductions entre les ancêtres du chacal doré et ceux du groupe loup-chien auraient eu lieu il y a moins de 400 000 ans. Ce qui est relativement court en termes d’histoire évolutive et implique que les deux groupes sont génétiquement assez proches pour pouvoir s’hybrider. S’il n’y a pas encore de preuve irréfutable d’hybridation contemporaine entre le chacal et le loup, l’existence d’hybrides naturels entre les chiens errants et les chacals dorés a été confirmée en 2015 grâce à des analyses génétiques menées en Croatie sur 3 animaux tués par des chasseurs. Tués… légalement. Pour quelles raisons ?

 

Les enjeux liés à la présence du chacal : des conflits potentiels avec l’homme… ou un auxiliaire précieux ?

Historiquement, les rapports entre l’homme et le chacal doré semblent avoir toujours relevé du conflit. Une véritable haine de l’espèce ressort des textes anciens. Ainsi, en 1868, dans son ouvrage La vie des animaux illustrée, Brehm évoque « la durée des hurlements qui rend les chacals insupportables (…) ils sont nuisibles au plus haut point (…) ils dévorent tout ce qu’ils peuvent dévorer (…) leur passion du vol n’a d’égal que leur voracité (…) ils poursuivent le petit gibier (…) ils dévastent les vergers et les vignes (…) dans tous les cas les chacals sont assez nuisibles pour justifier l’aversion qu’ils inspirent ».

 

Qu’en est-il vraiment ? Les observations directes du comportement alimentaire du chacal doré en Europe sont particulièrement difficiles, compte tenu de leur mode de vie discret et du couvert végétal souvent dense. Les analyses de son régime alimentaire se basent donc sur deux méthodes indirectes :

  • L’analyse du contenu de l’estomac des animaux tués à la chasse ou dans des accidents de la route.
  • L’analyse du contenu des fèces prélevées sur le terrain. Afin d’éviter une confusion possible avec d’autres canidés, tels que le renard roux ou le chien domestique, l’identité de l’espèce à l’origine des fèces est confirmée par l’identification des poils que le chacal doré avale lors de ses séances de nettoyage, et que l’on retrouve dans ses excréments.

Quel que soit le pays d’Europe considéré, dans l’ensemble des analyses de régime alimentaire du chacal doré, la plupart des auteurs soulignent que dans leur site d’études il n’y a aucun ou très peu de conflits signalés avec les activités humaines telles que l’élevage et l’agriculture. Seuls les animaux laissés sans surveillance dans des pâtures non clôturées et dans des zones où les densités de chacal doré sont très élevées présentent un risque avéré de prédation.

 

De même, les dommages causés par le chacal doré sur le gibier semblent être exagérés et associés aux croyances populaires. En Serbie par exemple, la comparaison des tableaux de chasse, entre 2000 et 2008, n’indique pas d’influence sur les densités de gibiers tels que le lièvre brun, le cerf et le sanglier. Leur nombre a augmenté ou stagné, alors que la taille des populations de chacals dorés a été multipliée par huit sur le même laps de temps. En fait, il consomme plutôt des carcasses que des proies.

 

À l’opposé, le caractère opportuniste du chacal doré le classe parmi les espèces qui rendent des services écosystémiques : par le nettoyage des carcasses avant qu’elles ne se décomposent et qu’elles ne véhiculent des maladies, il représente un enjeu important, notamment dans les Balkans. 

 

Ainsi, d’après les études de Ćirović et ses collègues, il a été évalué qu’en Serbie les populations de chacals dorés nettoieraient annuellement plus de 3 700 tonnes de déchets d’animaux. Cela représenterait une économie dans le traitement des carcasses animales, principalement les carcasses d’animaux domestiques, supérieure à un demi million de dollars, sans tenir compte des frais de transport !

 

De plus, dans les zones agricoles, où les rongeurs sont abondants, le chacal doré consomme principalement des micro-mammifères de type campagnols et mulots. Toujours d’après les travaux de Ćirović, dans ce type d’habitat les rongeurs constituent ainsi entre 50 % et 80 % de la biomasse consommée par le chacal. Il se hisse de ce fait, comme le renard, au rang de précieux auxiliaire des agriculteurs en permettant de limiter l’utilisation de pesticides hautement toxiques comme la bromadiolone dont on ne connait que trop bien les conséquences néfastes sur la santé et l’environnement.

 

Enfin, il n’y a aucun cas connu d’attaque de chacal doré sur l’homme. Par contre, il peut être porteur de différents agents pathogènes communs à l’ensemble des canidés : renards roux, chiens… Certains sont potentiellement transmissibles à l’homme, comme la brucellose, la leishmaniose, la dirofilariose, la trichinellose et l’échinococcose.

 

De fortes disparités démographiques suivant les pays

Les populations reproductrices installées ont parfois fait l’objet de recensements plus ou moins précis mais suffisamment évocateurs de la situation globale.

 

Avec 39 000 individus recensés en 2011, la Bulgarie héberge la plus grosse population d’Europe. La Serbie, avec de très belles étendues alluviales autour du Danube et de ses affluents, est un eldorado pour cet animal : environ 15 000 individus s’y épanouissent.

 

En Hongrie, pays de plaines propices, la population a été estimée à 8 786 individus en 2014. On restera admiratif devant la précision du recensement ! En Roumanie, le chacal doré s’est bien répandu dans les zones alluviales de ce pays avec une estimation de 6 431 individus en 2013.

 

En Croatie, environ 4 000 individus sont présents essentiellement sur la côte méditerranéenne et sur les îles grâce aux bonnes capacités de nageur de l’espèce. En Grèce où l’espèce a frôlé l’extinction, les effectifs estimés dans les années 2000 atteignent 1 500 individus ce qui est très peu compte tenu des habitats favorables. En Slovaquie, pays de montagne avec les Carpates du nord, les effectifs sont logiquement faibles avec 94 individus en 2014. Dans le nord-est de l’Italie, des populations de quelques dizaines d’individus sont présentes avec des preuves de reproduction. L’Autriche héberge une petite population reproductrice.

 

Par contre, en Suisse, France, Allemagne, Pays-Bas et Danemark, seuls des individus isolés sont, pour l’instant, présents.

 

Un statut à géométrie variable

Suivant les différents pays d’Europe où l’espèce est présente, le chacal doré est plus ou moins bien loti. Ainsi, le statut le plus défavorable apparaît en Biélorussie, République Tchèque, Grèce et Estonie où il est possible de “détruire” le canidé toute l’année. Dans la quasi-totalité des pays des Balkans, le chacal doré est chassable. Il en est de même en Lituanie et Lettonie ainsi qu’en Ukraine. En tout, le chacal doré est chassable dans 13 pays sur les 26 où il est présent. Mais l’espèce est totalement protégée en Albanie et Macédoine pour les Balkans, en Pologne pour les pays de l’est et en Suisse, Italie et Allemagne pour l’Europe occidentale.

 

Rajoutons que pour les 19 États membres de l’Union européenne relevant de la Directive Habitats, l’espèce est en annexe V. Ce qui signifie que des prélèvements peuvent être effectués, notamment par la chasse, mais qu’ils doivent être compatibles avec le maintien de l’espèce dans un état de conservation favorable. Au niveau mondial, le chacal doré est classé dans la catégorie « Préoccupation mineure » sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).

 

Et en France ?

Précisons que la Commission européenne a conclu en 2016 que « les données scientifiques issues de la biologie moléculaire montrent que le chacal doré n’a pas été introduit dans les pays européens par l’Homme ; il ne doit donc pas être traité comme étranger ». Le chacal doré ne peut par conséquent pas être inscrit sur la liste des espèces invasives. Trois possibilités s’offrent alors au législateur. Classer l’espèce “nuisible”, ce qui semble difficile à justifier pour un animal qui se nourrit pour l’essentiel de micro-mammifères et de charognes. De même, lui donner le statut de gibier n’apparaît pas d’un grand intérêt pour les chasseurs… surtout avec quelques individus repérés pour l’instant !

 

À l’instar des pays qui nous entourent et où le chacal doré est déjà présent, l’Allemagne, la Suisse et l’Italie, la protection apparaît comme le statut le plus pertinent. D’autant plus qu’une fois l’espèce protégée, des prélèvements pourront toujours s’effectuer si besoin. Le cas du loup nous rappelle cette triste réalité…

 

Un migrant à protéger

Le chacal doré est une espèce qui possède un fort potentiel adaptatif, du fait de son important taux de reproduction et de sa grande plasticité biologique, liée à son régime alimentaire généraliste et à la variabilité des habitats qu’elle occupe. Ces caractéristiques intrinsèques constituent un facteur favorisant sa capacité de colonisation de nouveaux territoires, et contribueraient ainsi au succès d’expansion géographique de l’espèce en Europe. Cela devrait permettre à terme le développement d’une population en France… encore faut-il qu’on lui en laisse la possibilité !

 

L’ASPAS se mobilise pour que, comme chez nos plus proches voisins européens, le chacal doré devienne une espèce protégée sur notre territoire. Néanmoins, les médias diffusent souvent une image négative et alarmante de l’animal, le décrivant comme une espèce nuisible ou à tort comme une espèce invasive. Seulement trois mois après la détection du premier chacal doré en Lituanie, une mauvaise connaissance biologique de l’espèce a conduit le ministère de l’environnement lituanien à ajouter l’espèce à la liste des espèces chassables toute l’année, et à publier un projet d’ordonnance pour modifier la liste des espèces invasives de Lituanie et y inclure le chacal doré ! Le projet a été ensuite abandonné par le conseil des espèces invasives lituanien, le chacal doré étant vraisemblablement entré naturellement dans le pays, et les périodes de chasse ont été restreintes à la saison de chasse du loup.

 

Les résultats d’études sur l’opinion publique face à l’animal sont souvent négatifs. Toutefois, des sondages réalisés en Grèce, où les populations de chacals dorés ont subi un fort déclin et sont aujourd’hui éparses, révèlent une opinion assez positive sur l’espèce. Les chasseurs en ont par contre une image moins favorable et pensent qu’il est nuisible pour “le petit gibier”… D’une manière générale, il ressort des enquêtes que la majorité du public semble avoir une faible, voire une absence de connaissances sur l’espèce.

 

L’ASPAS a donc décidé de participer à la diffusion d’une meilleure connaissance du chacal doré pour éviter la propagation d’images faussement négatives et alarmantes et faire découvrir les côtés positifs de ce nouveau migrant. À vous de relayer l’information !

 

La version originale de ce dossier a été publiée en juillet 2018 dans le magazine Goupil édité par l’ASPAS, et réservé aux adhérents. Pour recevoir Goupil, devenez adhérents

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