Corrèze : pression des chasseurs pour tuer… 3 chamois !

Corrèze : pression des chasseurs pour tuer… 3 chamois !

Les chasseurs ont décidé qu’il y avait (déjà) trop de chamois en Corrèze. Ou plutôt : ils estiment qu’il y en a maintenant suffisamment pour qu’ils puissent commencer à prendre du plaisir en leur tirant dessus… Le droit à la contemplation, lui, est ainsi bafoué par une minorité de gens armés ! Vous pouvez vous opposer à ce projet d’arrêté en participant à la consultation publique avant le 11 mai.

En 2020 déjà, les chasseurs avaient demandé à pouvoir tuer 2 individus, ce que l’ASPAS s’était empressé de dénoncer (lire à ce propos l’interview de notre porte-parole Marc Giraud pour France 3). Un particulier a même lancé une pétition qui a rassemblé plus de 59 000 signatures ! Arrivés depuis le Cantal voisin, où ils avaient été réintroduits par les chasseurs, quelques dizaines d’individus sont désormais discrètement installés en Corrèze où ils ne font de mal à personne.

De fait, le chamois n’est responsable d’aucun dégât notable, surtout avec des effectifs aussi dérisoires ! Loin d’un quelconque besoin de régulation qui serait basé sur des critères scientifiques, cette ouverture de la chasse aux chamois en Corrèze n’est autre qu’une façon de récompenser quelques férus de la gâchette, qui s’octroient très égoïstement un droit de vie et de mort sur les animaux sauvages avec le soutien des préfets !

Il faut toujours avoir en tête que quand les chasseurs effectuent des réintroductions d’animaux (faisans, lièvres, chamois, mouflons…), c’est uniquement dans le but de pouvoir leur tirer dessus, que ce soit demain, dans un an ou dans 15 ans…

Dites NON à la chasse des chamois !

Pour vous opposer au projet d’arrêté de la préfecture de Corrèze, qui prévoit d’autoriser l’abattage d’un maximum de 3 chamois pendant la saison de chasse 2021-2022, participez à la consultation publique avant le 11 mai 2021 ! Pour cela, envoyez un e-mail argumenté à pref-environnement@correze.gouv.fr

Dernières actualités

16.04.2024

Bouquetins du Bargy : du mieux mais des animaux sains toujours menacés d’abattage !

Trois nouveaux arrêtés sont actuellement soumis à consultation publique jusqu’au 25 avril par la préfecture de Haute-Savoie, visant à lutter contre l’enzootie de brucellose au sein des populations de bouquetins sauvages dans les massifs du Bargy et des Aravis. L’ASPAS vous invite à y participer en refusant toute opération visant à abattre des bouquetins potentiellement […]

16.04.2024

La Poste milite en faveur des renards !

De superbes photos de renards dans leur milieu naturel sur des timbres 20g, et un message de sensibilisation sur la place du petit carnivore dans l’écosystème : l’ASPAS ne peut que saluer cette initiative de La Poste, entreprise de service public, qui propose à la vente dès le 3 juin prochain un « collector » à tirage limité* […]

04.04.2024

Consultations publiques : dites NON au déterrage des blaireaux dès le 15 mai !

À partir du 15 mai, dans plusieurs départements de France, les chasseurs ressortent leurs pelles, pioches et autres instruments de torture pour s’adonner à leur funeste passion : le déterrage de familles entières de blaireaux, directement au terrier. Interdite chez la plupart de nos voisins, la chasse sous terre fait de la résistance en France, […]

03.04.2024

L’Etat doit faire plus pour les ours en France ! 

Si le dernier bilan démographique publié par l’Office Français de la biodiversité (OFB) révèle une légère progression de la population des ours dans les Pyrénées en 2023, le brassage génétique est toujours préoccupant et on est encore loin du seuil minimal de viabilité de l’espèce. Redonnons sa place à l’ours dans les grands massifs de […]

27.03.2024

Le col de Lizarrieta, zone Natura 2000 plombée par la chasse !  

Une étude publiée par l’association CPAL* alerte sur les taux anormalement élevés de plomb contenu dans le sol et les organismes vivants du col de Lizarrieta, un site très prisé par les chasseurs d’oiseaux migrateurs…  Véritable hot-spot de la migration, le col de Lizarrieta situé sur la commune de Sare (64) est tristement célèbre pour […]