Le 11 novembre 2025, à Éréac dans les Côtes d’Armor, une fillette de 10 ans a reçu une balle en pleine cuisse alors qu’elle accompagnait son père lors d’une battue aux sangliers…
Dans les articles de presse qui relatent cet accident, comme celui de Midi Libre, on lit que les chasseurs (20 participants !) étaient sortis chasser des chevreuils, mais que pendant la traque ils ont aperçu des sangliers. Ils ont alors décidé de changer de cible, et de munitions : les cartouches de plomb ont été remplacées par des balles pour gros gibier…
Si le bon sens voudrait que l’on éloigne les jeunes mineurs de toute arme à feu, certains chasseurs, par souci de transmettre leur passion, n’hésitent pas à partager leur macabre loisir avec leurs bambins.
Aucune loi ne leur interdit…
En France, on autorise même les mineurs à chasser ! Ainsi, à 15 ans, un ado peut pratiquer la chasse accompagnée, sous la responsabilité d’un adulte. Et dès l’âge de 16 ans, avec un permis de chasse validé, il peut sortir seul avec son fusil…
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Les drames impliquant des mineurs ne manquent pas, hélas : dimanche 29 septembre 2024, c’est un garçonnet de 4 ans qui a manipulé le fusil non déchargé de son père et lui a tiré dans le pied. En 2022, c’est une jeune chasseresse de 17 ans qui a tué la randonneuse Mélodie Cauffet, lors d’une battue aux sangliers dans le Cantal…
Violente envers les animaux, dangereuse pour autrui… Pour ramener sécurité et sérénité dans nos campagnes, l’ASPAS demande une réforme en profondeur de la chasse. Parmi les mesures évidentes qui s’imposent, l’interdiction pour les mineurs de participer ou d’assister à toute action de chasse !
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Photo d’en-tête © Richard Holding

