Dans le Limousin, les deux seuls deux loups officiellement présents sont menacés par des tirs de défense autorisés par le préfet de Corrèze pour protéger les troupeaux. Des louvetiers sont ainsi postés chaque soir sur le plateau de Millevaches en attendant d’avoir les canidés dans leur viseur. Aucune attaque sur des troupeaux n’a pourtant été recensée depuis novembre 2024 !
Tuer ces deux loups serait une véritable tragédie, les naturalistes locaux ayant émis l’hypothèse que la jeune louve serait possiblement née dans le Limousin, issue d’un croisement des lignées germano-polonaise et italo-alpine, ce qui serait une première en France (la majorité des loups présents en France est issue de la lignée italienne, mais depuis quelques années de rares individus sont arrivés de l’Europe de l’Est depuis la Belgique ou l’Allemagne).
Au lieu d’accueillir ces loups comme une aubaine pour la biodiversité, en tant que régulateurs naturels des ongulés sauvages (cerfs, chevreuils, sangliers), l’Etat persiste à empêcher les prédateurs s’installer durablement en France ailleurs que dans les Alpes…
Demandons au préfet de renoncer aux tirs de défense et de tout faire pour garantir la survie des deux seuls loups du Parc naturel régional de Millevaches ! Pour écrire à la préfecture : prefecture@correze.gouv.fr
Pour en savoir plus sur la situation de ces deux loups, lisez le communiqué de presse publié par l’association naturaliste locale Carduelis.
© Photo d’en-tête : association Carduelis
