En juillet 2025, l’ASPAS a remporté une victoire importante contre les plans de chasse excessifs des chamois dans le Doubs. D’autres recours similaires sont en attente de jugement dans d’autres départements. Les actions en faveur de cette espèce ne datent pas d’aujourd’hui, comme en témoigne cette archive de 1993 que nous avons retrouvée page 22 du Goupil n° 38 ! Extraits.
Grâce à une relative protection, le chamois n’est plus une espèce rare en France… mais pour combien de temps. En effet, les plans de chasse sont supérieurs à l’accroissement naturel des populations. Devant une telle anomalie de gestion de la faune sauvage, l’ASPAS a interrogé Michel Barnier sur ce sujet, dont la réponse se fait attendre…
Nous avons été alertés par plusieurs délégués départementaux à propos du plan de chasse chamois dans les Alpes pour la saison 1993, notamment dans la périphérie des parcs nationaux alpins.
Avec une superficie de 2131 km2, les parcs nationaux français occupent 6,6 % de la superficie des Alpes mais accueillent 50 % de la population de chamois qui s’élève à 40 000 individus. Ce qui est en soit une réussite pour les parcs nationaux alpins qui ont la tâche de préserver ce patrimoine naturel pour le compte de la Nation.
Toutefois, l’attribution du nombre de chamois depuis l’instauration du plan de chasse, paraît excessive et en non-conformité avec l’arrêté du 31 juillet 1989 concernant la gestion de cette espèce.



Photo d’en-tête © Rémi Collange

