Bonne nouvelle : après 5 années de combats juridiques acharnés menés par l’ASPAS et ses partenaires, le nombre de départements autorisant la chasse sous terre des blaireaux à partir du 15 mai est au plus bas.
En France, les blaireaux subissent l’atrocité du déterrage pendant la saison de chasse générale (de septembre à février), mais ils peuvent aussi être victimes de cette barbarie dès le 15 mai, sur simple décision préfectorale… Ce sont ces périodes complémentaires, totalement injustifiables, que l’ASPAS et ses partenaires* contestent en priorité devant les tribunaux depuis plus de 5 ans, département par département, avec de nombreuses victoires à la clé.
Grâce à une jurisprudence qui s’enrichit d’année en année, consolidée par l’action d’autres associations à l’échelle nationale et locale, le nombre de départements à autoriser la vénerie sous terre dès le 15 mai a considérablement diminué en l’espace de quelques années.
En 2020, ils étaient 72 départements à ouvrir les hostilités le 15 mai. En 2024, ils n’étaient plus que 19… et en 2025, seulement 11 !

NB : Cette carte symbolise uniquement l’abandon ou la réduction des périodes complémentaires de vénerie sous terre des blaireaux, pas l’abandon de la vénerie sous terre en elle-même. En Corse, l’espèce n’est pas présente.
Ces avancées nous réjouissent, assurément, néanmoins le combat contre le déterrage est loin d’être terminé. Notre objectif final est bien l’abolition totale et définitive de la vénerie sous terre des blaireaux (mais aussi des renards !) compte tenu de l’extrême violence de cette pratique cruelle et non sélective que d’autres pays européens ont relégué dans leurs musées des horreurs depuis belle lurette.
En France, le puissant lobby de la chasse empêche pour le moment toute réforme ambitieuse, mais ce n’est qu’une question de temps avant que ce macabre jeu de pelles et de pioches ne disparaisse de nos campagnes !
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* De nombreux recours sont déposés par l’ASPAS en partenariat avec les associations nationales AVES et One Voice, toutes trois représentées par le cabinet Géo Avocats. Dans certains départements, d’autres associations (LPO, FNE, etc.) se joignent à nos procédures. Certains recours sont portés par des associations sans participation de l’ASPAS.
Photo d’en-tête © B. Alliez
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