Avant le 14 octobre 2025, participez à la consultation publique pour dire NON au projet de décret qui ouvre la voie à l’abaissement du statut de protection du loup en France !
La politique anti-loup du gouvernement s’apprête à franchir une nouvelle étape gravissime. Publié le 24 septembre, un projet de décret vise en effet à modifier le code de l’environnement pour préparer le déclassement du grand prédateur en France, prévu pour le 1er janvier 2026.
Mais il y a pire : une telle modification, dangereuse pour le loup, anticipe également tout déclassement potentiel à venir d’autres espèces “protégées” par la directive “Habitats” de l’Union européenne. Ours, lynx, castors, vautours et autres joyaux de notre biodiversité n’ont qu’à bien se tenir…
Avant le 14 octobre, l’ASPAS vous invite à participer à la consultation publique pour vous opposer à ce projet mortifère du gouvernement !
Exemple de texte dont vous pouvez vous inspirer pour formuler votre contribution :
« J’émets un AVIS DÉFAVORABLE à ce projet de décret dont l’objectif final est de faciliter la destruction de loups, mais aussi de toute autre espèce protégée par la Convention de Berne et la Directive “Habitats” qui verrait à son tour son niveau de protection dégradé.
Aucune étude scientifique ne préconise de revoir à la baisse le niveau de protection du loup ; la décision de la Commission européenne de faire passer l’espèce de “strictement protégée” à simplement “protégée” est purement politique, prise sous la pression de lobbies agricoles et cynégétiques fermées à toute idée de cohabitation.
A l’heure de la 6e extinction de masse, la France a l’opportunité de montrer l’exemple pour les générations futures en choisissant de maintenir une protection stricte du grand prédateur au sein de ses frontières et d’encourager de vraies solutions de cohabitation avec la vie sauvage.
Un rapport de l’OFB, du Muséum national d’histoire naturelle et du CNRS paru le 23 septembre alerte sur une potentielle décroissance de la population de loups dans les années à venir si la France maintient une pression d’abattage aussi élevée (19% de la population). Cette information, très alarmante, devrait à elle seule inciter l’Etat à revoir complètement sa politique de tirs létaux.
Au lieu d’augmenter dangereusement les atteintes à une espèce aussi précieuse pour l’équilibre des écosystèmes naturels, l’Etat devrait plutôt prendre des mesures pour renforcer la protection juridique du loup ainsi que toutes les espèces dont l’état de conservation est menacé par les activités humaines. »
Important : n’oubliez pas de préciser dans l’objet de votre contribution AVIS DÉFAVORABLE !
A noter qu’un arrêté cadre interministériel est également en préparation, pour fixer plus précisément “les nouvelles modalités de gestion du loup dans le cadre de son reclassement”…
L’ASPAS vous alertera de sa mise en ligne et vous invitera, là aussi, à participer à la consultation publique pour vous y opposer en masse !
Partagez l’info autour de vous !
Pour alerter un maximum de citoyens sur la dangerosité de ce projet gouvernemental, partagez cet appel à consultation publique le plus largement autour de vous !
Merci pour votre mobilisation !
Photo d’en-tête © EyeEM

