La mobilisation a payé : le préfet de Corrèze interdit la battue aux loups qui devait se dérouler ce 1er octobre à Saint-Merd-les-Oussines, au coeur du Parc naturel régional de Millevaches en Limousin ! Mais son communiqué n’a rien de rassurant : les loups de Millevaches restent des ennemis d’État et peuvent être tués “légalement” à tout moment…
Même si cette “battue” ne se voulait que “symbolique”, selon ses organisateurs, les intentions des anti-loups sont on ne peut plus claires : ils veulent se débarrasser du prédateur, et ils semblent être prêts à tout pour parvenir à leurs fins…
Une vigilance extrême reste donc de mise :
✊ Avec l’association Carduelis, qui suit localement les loups menacés, nous demandons aux autorités de déployer des moyens sur place pour s’assurer que l’interdiction de la battue du 1er octobre sera bien respectée ;
✊Nous appelons l’Etat à ne pas céder à la pression de quelques éleveurs extrémistes qui se refusent à tout partage du territoire avec les grands prédateurs, et l’encourageons à valoriser davantage les solutions alternatives aux tirs, en renforçant les moyens de protections des troupeaux et en recourant si nécessaire aux techniques d’effarouchement ;
✊ Nous réitérons notre demande pour que l’Etat fasse tout pour garantir la sécurité de cette famille de loups au patrimoine génétique exceptionnel. Ces joyaux de notre biodiversité sont un espoir pour la pérennité de l’espèce dans notre pays, une chance pour les écosystèmes forestiers locaux, et, avant tout, ce sont des animaux protégés qui ont pleinement le droit d’exister ;
✊ Nous demandons également par l’OFB une surveillance renforcée des chasseurs, complices de la battue illégale, tout au long de la saison de chasse, compte tenu du risque important de rencontre avec les loups lors de leurs battues au “grand gibier” dérangeantes pour tout l’écosystème.
#BalanceTonBraco !
Vous habitez la Corrèze ? Vous avez des informations sur de possibles passages à l’acte ? Contactez immédiatement les services de l’OFB (sd19@ofb.gouv.fr) en mettant l’ASPAS en copie (temoignage@aspas-nature.org)
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