“Le Chant des forêts” : l’ASPAS partenaire du nouveau film de Vincent Munier

À découvrir en salles à partir du 17 décembre 2025, Le Chant des forêts de Vincent Munier est une époustouflante ode à la nature, au cœur du massif des Vosges, où cohabitent lynx, blaireaux, renards, pics, chouettes, cerfs et d’innombrables autres animaux 100% libres et sauvages, tous filmés dans le plus profond respect de leur environnement naturel. Un hommage tout particulier est rendu au Grand Tétras, oiseau mythique mais hélas de plus en plus fantomatique, victime malgré lui du changement climatique.


Sophie et Stéphane, délégués ASPAS de Seine-et-Marne, ont eu la possibilité d’assister à une avant-première du film, à Paris, en présence de Vincent Munier.

Ci-dessous leur émouvant retour d’expérience :

Le Chant des forêts de Vincent Munier est une invitation pour un merveilleux voyage au cœur de la forêt des Vosges. Nous y accompagnons trois générations : Vincent Munier, son père Michel, et son fils Simon. C’est donc bien autour d’une idée de transmission, d’héritage que ce film a été pensé. Nous les suivons tous les trois arpentant ces vieilles forêts nappées de brumes mobiles en vagues lentes et en volutes, s’effilant au lever du jour. Nous sommes spectateurs mais par le talent de Vincent Munier, nous sommes immergés dans ce monde plein cher au célèbre naturaliste Robert Hainard.

Vincent nous fait vivre ses affuts : d’abord par des images d’une grande beauté, filmées avec beaucoup de pudeur. Les animaux peuvent être juste une ombre qui passe, un mouvement entre les branches. Le Grand Tétras est d’abord une silhouette floue, puis des plans très rapprochés sur un œil incroyable, une patte qui se pose dans la neige, un détail du plumage… Avant de nous offrir des images uniques de l’oiseau dans son ensemble.

Vincent nous rappelle que l’affut, c’est aussi un environnement sonore : branches qui craquent, bruits d’eau, passereaux chantant, chant guttural du Grand Tétras, cri du lynx, brâme du cerf… Le guet et la vigilance sont autant celles des yeux que des oreilles (et des narines ! Les odeurs sont également évoquées également dans le film).

Toutes ces images, ces sons entrent profondément en nous et nous plongent au cœur de la forêt aux côtés de ce trio dont le spectateur devient le 4e membre. Il partage les chuchotements fiévreux pendant les affûts, “ça bouge dans le fond”, « il est là ! » (en parlant du Lynx) ainsi que les conversations dans le petit refuge que le groupe occupe entre deux sorties sur le terrain : des souvenirs chargés d’émotion des affuts que Vincent et Michel racontent au jeune Simon.

Ces images compilent une dizaine d’années d’affuts. Tous les animaux qui figurent dans le film sont libres, sauvages.Vincent Munier nous invite à ralentir, à nous fondre dans la forêt pour faire preuve de délicatesse et d’humilité lorsque nous entrons en forêt, et s’y effacer. Il nous guide pour ne pas seulement voir mais regarder, ne pas seulement entendre mais écouter le vivant non humain qui nous entoure. Il nous conduit à cet émerveillement devant le sauvage et nous rappelle que dans la nature, l’insignifiant n’existe pas. Vincent Munier est ce passeur.

À nous d’accompagner ce message, de parler de cette approche au monde afin que vive la nature !

Prochainement, retrouvez sur cette page les dates et lieux des différentes projections du film “Le Chant des forêts” où l’ASPAS sera présente !

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