Vous avez des poules et vous cohabitez sans problème avec les renards ? Votre témoignage nous intéresse ! À quelques mois de la prochaine liste triennale des “ESOD” (2026-2029), sur laquelle risque de figurer à nouveau injustement le renard, petit prédateur pourtant si utile aux agriculteurs, l’ASPAS relance sa campagne de recueil de déclarations de NON-dégâts.
Inverser la logique macabre des chasseurs !
Pour décider ou non du classement des renards parmi les “ESOD” (“Espèces susceptibles d’occasionner des dégâts”, terme qui a remplacé celui de “nuisible”), les préfectures se basent tous les trois ans sur les déclarations de dégâts qui leur sont remontées.
Les chasseurs sont notamment très actifs pour mettre la pression sur le monde agricole, les mairies mais aussi les simples particuliers dans l’objectif d’obtenir un maximum de fiches de dégâts (dégâts qui ne sont jamais vérifiés, et qui sont, pour beaucoup, non vérifiables…). Objectif de la manœuvre : obtenir le droit de massacrer les renards à longueur d’année, pour préserver leur “petit gibier”)… Ils le font également pour d’autres espèces susceptibles d’être classées sur cette liste de la mort (martres, fouines, belettes, pies, corneilles…) mais avec de moins en moins de succès, fort heureusement.
Cohabitons avec les renards !
Récolter et diffuser un maximum de déclarations de NON-dégât, c’est lutter contre les idées reçues du “renard mangeur de poules”, insister sur les mesures de protection des élevages et valoriser davantage le rôle écologique du petit canidé. Merci pour votre participation !
Avis de recherche !
Si vous connaissez un éleveur professionnel qui serait d’accord pour un témoignage filmé puis valorisé sur les réseaux sociaux de l’ASPAS, contactez-nous à temoignage@aspas-nature.org
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