36 loups morts, ça suffit !

36 loups morts, ça suffit !

Loup-0004-110Le maximum de 36 loups susceptibles d’être abattus cette saison est déjà atteint, et leurs populations sont désormais en baisse. L’ASPAS demande l’arrêt immédiat des opérations de tirs, qui sont toujours en cours. L’ASPAS rappelle également, vidéos à l’appui, que beaucoup de troupeaux ne sont pas gardés, et que trop d’éleveurs ne jouent pas le jeu.

Nous ne laisserons pas éradiquer une espèce protégée dans notre pays.

Les loups de France disparaissent peu à peu, mais les tirs se multiplient. Ils sont désormais autorisés à plusieurs milliers de chasseurs encouragés à tuer sans véritable formation, sans contrôle ni justification. En additionnant les morts non élucidées, le braconnage et les 28 tirs officiels, 36 loups sont déjà morts à notre connaissance. Les 35 associations réunies dans le collectif CAP Loup, dont l’ASPAS est cofondatrice, ont adressé ce jour un courrier à la ministre de l’Écologie demandant l’arrêt des tirs…

                                         

Or, nous rappelons que le chiffre de 36, déjà largement abusif, et décidé sans concertation avec le monde scientifique, est un plafond maximum et non un quota à atteindre absolument. C’est désormais chose faite. Et ce plafond maximum risque d’être encore revu à la hausse, avec l’ajout de 15 loups supplémentaires en projet.

Pour protéger les troupeaux, il ne faut pas tuer les loups à l’aveugle, il faut… protéger les troupeaux. La défense des brebis avec des clôtures et des chiens de protection est une condition légale obligatoire avant de s’en prendre à des loups qui persisteraient dans des attaques. Sur le terrain, malgré les millions d’euros de subventions accordées à leur métier, trop d’éleveurs ne jouent pas le jeu, et l’État ferme les yeux.

Nous demandons au monde politique l’arrêt du laxisme d’un côté, et l’arrêt de la violence anti-nature de l’autre. Nous demandons à l’État d’arrêter d’encourager la chasse aux loups plutôt que la cohabitation.

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