Collisions et verre

Passerelles, garages à vélos, abribus, vérandas, murs anti-bruit, façades réfléchissantes d’immeubles … Le verre tient aujourd’hui une place considérable dans l’architecture moderne. Considéré comme esthétique, cet élément ne cesse de fleurir, ici et là, dans nos villes et même dans nos campagnes. Les ornithologues associent ces vitres à des « tueurs invisibles » du fait du nombre considérable d’oiseaux tués ou blessés, indépendamment de l’espèce, de l’âge, du sexe et des conditions dans lesquelles les collisions se produisent. Même si certains oiseaux paraissent sortir indemnes du choc, des lésions internes se déclarent une fois sur deux par la suite. Le verre est une double source de danger pour les oiseaux : il est transparent et réfléchit l’environnement. Si l’humain continu de construire sans se soucier de l’impact qu’il peut avoir sur la faune sauvage, les oiseaux disparaîtront progressivement.